Carambolages

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Le projet de Jean-Hubert Martin repose sur une idée très simple, servant de fil conducteur à une vaste et spectaculaire exploration du beau sous toutes ses formes, croisant l´art occidental et les autres, incluant les arts premiers et même les objets de curiosité. Dans ce parcours fascinant, les œuvres s´enchaînent les unes aux autres sans fin.
Les liens qui les unissent sont de natures diverses : iconographie, similitude formelle, glissement, ces attaches sont toujours riches de sens et entraînent le spectateur dans une pérégrination vertigineuse, traversant des thèmes qui se dessinent avec l´enchaînement des œuvres : de la main à la griffe et à la fourchette, du vent au drapeau et du drapeau à la révolte, du vide à la dialectique contenant-contenu, de la mort au désir, l´exposition n´est composée que de chefs-d´œuvre qui se courent les uns après les autres.
Le projet est conçu comme un aperçu de la permanence des désirs, des peurs et des espoirs de l´humanité, mêlant masques africains et objets de dévotion médiévaux, armes et céramiques, art savant et art populaire, peintures et objets. Plus personnel et sensible qu´académique, le parcours est pensé pour le plaisir de l´œil et pour suggérer l´intelligence et la cohérence du monde visuel.
En observant des œuvres à l´aune de comparaisons inhabituelles, il s´agit de les redécouvrir et d´encourager une réflexion transculturelle. De la surprise que réserve le parcours par ces rapprochements inattendus naît une forme de poésie visuelle s´adressant à l´imaginaire collectif.
Les liens qui les unissent sont de natures diverses : iconographie, similitude formelle, glissement, ces attaches sont toujours riches de sens et entraînent le spectateur dans une pérégrination vertigineuse, traversant des thèmes qui se dessinent avec l´enchaînement des œuvres : de la main à la griffe et à la fourchette, du vent au drapeau et du drapeau à la révolte, du vide à la dialectique contenant-contenu, de la mort au désir, l´exposition n´est composée que de chefs-d´œuvre qui se courent les uns après les autres.
Le projet est conçu comme un aperçu de la permanence des désirs, des peurs et des espoirs de l´humanité, mêlant masques africains et objets de dévotion médiévaux, armes et céramiques, art savant et art populaire, peintures et objets. Plus personnel et sensible qu´académique, le parcours est pensé pour le plaisir de l´œil et pour suggérer l´intelligence et la cohérence du monde visuel.
En observant des œuvres à l´aune de comparaisons inhabituelles, il s´agit de les redécouvrir et d´encourager une réflexion transculturelle. De la surprise que réserve le parcours par ces rapprochements inattendus naît une forme de poésie visuelle s´adressant à l´imaginaire collectif.