Salvador Dali. Double image, double vie alerte

Salvador Dali. Double image, double vie alerte
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En dépit de sa popularité en France, aucune biographie de Salvador Dalí n´a été publiée dans notre langue : la plus complète, The Shameful Life of Salvador Dalí (1997) de lan Gibson, n´a pas été traduite. Cet ouvrage vient combler ce manque, en prenant en compte les travaux menés sur Dalí et son oeuvre, à commencer par ceux de la Fondation Gala-Salvador Dalí, auxquels s´ajoute un grand nombre de recherches spécialisées.
Le moment est donc venu de proposer une synthèse, menée comme une enquête qui obéirait à la logique d´un regard, celui d´un historien de l´art, et axée sur quelques questions. Comment l´oeuvre s´explique-t-elle par la vie de l´artiste ? En quoi ces doubles que sont les oeuvres ont-ils pour nous, aujourd´hui, leur vie propre ? Comment Dalí a-t-il développé une personnalité complexe, celle d´un artiste lettré, encyclopédique, que ses actes publics tendaient à dissimuler sous le masque du fantasque ?
Ses apparitions dans les médias, touche après touche, ont campé le personnage. Cet ouvrage montre aussi Dalí lecteur, Dalí dans sa bibliothèque, Dalí conversant avec les scientifiques. Il explore l´étendue des domaines qu´il a abordés, de la psychanalyse à la physique quantique. Il l´inscrit dans un paysage, la Catalogne, dans des rapports familiaux, dans un entourage, tels ses amis de jeunesse - Lorca et Buñuel - ou son grand amour- Gala -, dans son mano a mano avec les surréalistes, ses voyages, ou encore la création de son Teatre-Museu. Il décrit l´homme à travers ses tableaux : Dalí a certes construit une oeuvre, mais cette oeuvre n´aurait-elle pas construit Dalí ?
Au sein de ce que l´on a nommé le « siècle de Picasso », Dalí se révèle aujourd´hui comme l´un des très rares artistes singuliers. Picasso transposait la réalité historique dans son propre univers, mais le recul nous montre Dalí plus révélateur du XXe siècle, dont il a partagé les forces et les faiblesses, avec un flair et une perméabilité allant jusqu´à l´obsession. S´il se faisait appeler le « Divin », c´est parce que les contraires cohabitaient en lui, sans contradiction.