Charles Maurin, un symboliste du réel

Charles Maurin, un symboliste du réel
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Dessinateur d’exception, habité par une fibre réaliste, Charles Maurin échappe cependant aux catégories et crée sans a priori en fonction d’une inspiration intimement liée à l’iconographie. On comprend ainsi que le style de l’artiste varie fortement d’un sujet à l’autre sans pour autant donner l’impression d’un art hétéroclite. En explorant les thématiques chères au peintre, l’auteur permet de comprendre cette logique picturale et graphique ; tantôt d’un réalisme incontestable, Maurin met parfois la perfection de son dessin au service de l’idée et celà explique qu’un tel artiste ait pu à la fois fréquenter les milieux anarchistes et exposer au Salon de la Rose+Croix en 1892. La fascination du peintre pour l’enfance, dont la pureté serait à ses yeux un antidote à la laideur sociale d’un monde qu’il réprouve, se trouve amplement illustrée ; on ne peut certes qu’être charmé par ces images gracieuses tant peintes que gravées, mais il faut aller au-delà de l’amabilité du sujet pour reconnaître en Maurin un artiste solide. La fillette à la poupée et le Portrait de jeune femme rousse (ill. 2) sont de forts beaux morceaux de peinture. La Maternité de 1893 (ill.3) associe encore le thème de l’enfance et ses aspects charmants dans une composition néanmoins fortement allégorique où se dessine une vision de la destinée humaine. L’image de la femme, qui accompagne toute l’évolution de l’art de Charles Maurin, suit tantôt un chemin réaliste, tantôt la voie symbolique