La Mondialisation criminelle

La Mondialisation criminelle
Des millions de gens circulent avec des titres touristiques pour effectuer leurs activités criminelles d’un pays à l’autre. Prostituées saisonnières suivant les flux touristiques ou échangeant «?leurs?» places de capitale en capitale, marché de la coke ou trafics les plus divers, souvent concentrés le long des frontières pour mieux échapper aux contrôles. L’auteur étudie ici les «?milieux criminels russo-italiens?». Le fétichisme des marchandises-femmes-drogues y est porté à son plus haut niveau. Les origines des «?marchandises?» – Balkans et Caucase pour les femmes, Afghanistan, Turquie, Géorgie pour l’héroïne –, des recruteurs – Géorgiens, Albanais ou Serbes –, des redistributeurs – Italie du Sud, Levant espagnol, routes françaises, nations nord-européennes –, se diversifient à l’échelle de la globalisation du marché européen.