Et si on arrêtait les conneries

Et si on arrêtait les conneries
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Rep-lo a casa en una setmana per Missatger o Eco Enviament*
Plaidoyer pour une révolution politique
Qu’est-ce qui coince ? La France n’est pas la Grèce, mais elle se révèle tout aussi incapable de faire les réformes qui lui permettraient d’échapper à un lent déclin. En 2007, Nicolas Sarkozy a promis une « rupture » : elle a été invisible. En 2012, François Hollande a promis le « changement » : il est homéopathique. Pourquoi nos présidents, dotés de larges pouvoirs, se contentent-ils de réformettes ?
Et si la France souffrait d’abord d’anémie démocratique ? Et si on avait juste oublié qu’en démocratie, un gouvernement doit représenter une majorité d’électeurs. S’il veut vraiment gouverner ! Combien pèsent les Républicains dans l’opinion ? Moins de 25% ! Combien pèse le PS ? Pas davantage !
Et si on arrêtait les conneries ? Comme dans la plupart des autres pays européens, il faut former un gouvernement de coalition. Si Marine Le Pen est au deuxième tour en 2017, c’est un président droite-gauche (hier, on aurait dit UMPS) qui sera élu. Depuis les régionales de décembre 2015, on sait qu’on ne pourra plus tricher avec cette réalité.
Que cela plaise ou non aux partis, la France doit changer de culture politique. Passer du culte de l’homme providentiel à la recherche de compromis. Ce serait se condamner à l’impuissance ? Au contraire ! C’est la condition pour retrouver un dynamisme collectif, en démocratie.
Qu’est-ce qui coince ? La France n’est pas la Grèce, mais elle se révèle tout aussi incapable de faire les réformes qui lui permettraient d’échapper à un lent déclin. En 2007, Nicolas Sarkozy a promis une « rupture » : elle a été invisible. En 2012, François Hollande a promis le « changement » : il est homéopathique. Pourquoi nos présidents, dotés de larges pouvoirs, se contentent-ils de réformettes ?
Et si la France souffrait d’abord d’anémie démocratique ? Et si on avait juste oublié qu’en démocratie, un gouvernement doit représenter une majorité d’électeurs. S’il veut vraiment gouverner ! Combien pèsent les Républicains dans l’opinion ? Moins de 25% ! Combien pèse le PS ? Pas davantage !
Et si on arrêtait les conneries ? Comme dans la plupart des autres pays européens, il faut former un gouvernement de coalition. Si Marine Le Pen est au deuxième tour en 2017, c’est un président droite-gauche (hier, on aurait dit UMPS) qui sera élu. Depuis les régionales de décembre 2015, on sait qu’on ne pourra plus tricher avec cette réalité.
Que cela plaise ou non aux partis, la France doit changer de culture politique. Passer du culte de l’homme providentiel à la recherche de compromis. Ce serait se condamner à l’impuissance ? Au contraire ! C’est la condition pour retrouver un dynamisme collectif, en démocratie.