Woody Allen

Woody Allen
Sense existències ara
Rep-lo a casa en una setmana per Missatger o Eco Enviament*Sobre el libro Woody Allen de Florence Colombani publicado por Cahiers al 2007:
De Brooklyn à l´Upper East Side La trajectoire éclair du jeune Woody Allen Allan Stewart Konigsberg Une rue banale, détrempée par la pluie, et à l´horizon l´océan grisâtre. En off, la célèbre voix nasillarde : «La scène se passe à Rockaway. L´époque est celle de mon enfance. C´est mon ancien quartier et pardonnez-moi si j´ai tendance à idéaliser le passé. Il ne faisait pas toujours aussi venteux et pluvieux. Mais c´est comme ça que je le revois parce que c´est comme ça qu´il était le plus beau.» Ainsi s´ouvre Radio Days (1987), le film que Woody Allen consacre à ses souvenirs d´enfance. Pour qui connaît bien l´oeuvre du plus célèbre des New-Yorkais, ce paysage urbain quelconque, d´une beauté discrète et mélancolique, paraît aussitôt familier. Plus étonnante est la nostalgie affectueuse qui perce dans le commentaire. Car, de son premier long métrage, Prends l´oseille et tire-toi (1969), à son personnage d´écrivain traumatisé par ses jeunes années dans Harry dans tous ses états (1997), Woody Allen associe en général l´enfance de ses alter ego à un climat de tristesse poisseuse, qui peut aller jusqu´à la dépression la plus profonde. Pourquoi ? Les films eux-mêmes fournissent une réponse : sa relation avec ses parents n´est pas des meilleures. Le malaise est manifeste dès Prends l´oseille et tire-toi, où les parents du héros apparaissent affublés de masques de Groucho Marx car, nous dit le narrateur, ils ont «honte du casier judiciaire de leur fils». À propos de ce gag resté célèbre, Allen dira sèchement : «Mes parents ne méritaient pas qu´on voie leurs visages.» Son biographe Eric Lax décrit le cinéaste quinquagénaire, lançant devant lui à sa mère : «Je me souviens quand j´étais petit, tu me frappais tous les jours.» De même, dans Wild Man Blues (1997), le documentaire que Barbara Kopple a consacré à Woody Allen, on le voit opposer un bloc d´hostilité adolescente à ses parents, âgés respectivement de quatre-vingt-dix-sept et quatre-vingt-onze ans, et assurer à la réalisatrice, toujours à propos de sa mère : «Elle m´a giflé chaque jour de ma vie.» Ainsi en revient-on à Radio Days. Le film a beau proposer la lecture la plus chaleureuse de l´enfance du cinéaste, les gifles y pleuvent tout de même sur la tête de Joe (Seth Green), alias Woody enfant. Ce lourd passif de blessures affectives et de ressentiments trouve un résumé cinglant dans Le Complot d´Oedipe (l´épisode signé Allen du film collectif New York Stories). La mère de Sheldon Millstein, le personnage joué par le cinéaste, y plane dans le ciel de Manhattan pour clamer à toute l´île ses innombrables griefs contre son rejeton indigne. «Je l´aime, mais je voudrais qu´elle disparaisse», confesse Sheldon à son analyste. Bref, dans l´oeuvre de leur illustre fils, les parents d´Allan Stewart Konigsberg - le vrai nom de Woody Allen - sont bien présents. Mais il est impossible, en regardant ses films, d´en apprendre très long à leur propos. Il faut se tourner vers les biographes pour découvrir que Martin Konigsberg et Nettie Cherry sont tous deux nés aux États-Unis dans des familles juives pratiquantes. Le père de Martin, Isaac, quitte la Russie pour New York en 1899. Plutôt prospère à ses débuts, il est ruiné par le krach de 1929 et doit abandonner le commerce du café pour devenir crémier sur le marché Wallabout, près des docks de Williamsburg à Brooklyn. C´est là qu´Isaac croise le chemin de Nettie, fille d´un immigré autrichien établi à New York depuis 1891. Isaac s´empresse de présenter son fils préféré, Marty, à cette énergique jeune fille rousse, comptable chez un grossiste du marché. Le couple se marie en 1931 et s´installe à Brooklyn. Dès le début, des tensions apparaissent.Altres llibres de Florence Colombani
El llibre Woody Allen de Florence Colombani pertany a la matèria
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