Métaphysique : concepts et problèmes

Métaphysique : concepts et problèmes
Traducció: Edité et traduit de l´allemand par Christophe David
Editorial: Payot
Pàgines: 260
Any: 2006
EAN: 9782228901390
25,10 €
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Métaphysique. Concept et problèmes est le premier cours d´Adorno à être publié en France. Au début des années 1960, Adorno, professeur «dissonant» mais très écouté, a fait du travail préparatoire à Dialectique négative (1966) le contenu de son enseignement à l´Université de Francfort. L´unité de cet enseignement tient au fait que la métaphysique, dont Adorno se demande si elle est encore possible après Auschwitz, est celle issue d´Aristote.
Aux yeux d´Adorno, la métaphysique est le scandale de la philosophie : elle est sa principale raison d´être et pourtant la philosophie s´avère incapable de la définir. Dans ce dialogue avec Aristote, il assigne à la métaphysique les concepts comme objet. Il perçoit cette dernière sous forme d´un double «geste» : elle est à la fois critique et sauvetage, et à ce titre, a assuré, au moins jusqu´à Auschwitz, la continuité de la culture.
«L´époque n´est pas à la formulation d´une philosophie première, mais d´une philosophie dernière», déclare Adorno. Dans un contexte déterminé à la fois par les camps d´extermination, la bombe atomique et la question de la «fin de la philosophie», Adorno voit dans une nouvelle approche métaphysique, dans la tentative pour penser ce qu´est devenu notre monde, une chance de sauver celui-ci. De là l´invitation à se mettre au travail «sans lampe en s´immergeant profondément dans l´obscurité». Sans lampe ? Entendons : à la lueur de la seule métaphysique devenue l´Aufklärung du «monde administré», face à l´alternative, catastrophe ou utopie.
Aussi loin de l´affirmation d´une résurrection de la métaphysique que du projet heideggerien de son dépassement, il importe à Adorno de tenter l´expérience d´une «minima metaphysica».
Aux yeux d´Adorno, la métaphysique est le scandale de la philosophie : elle est sa principale raison d´être et pourtant la philosophie s´avère incapable de la définir. Dans ce dialogue avec Aristote, il assigne à la métaphysique les concepts comme objet. Il perçoit cette dernière sous forme d´un double «geste» : elle est à la fois critique et sauvetage, et à ce titre, a assuré, au moins jusqu´à Auschwitz, la continuité de la culture.
«L´époque n´est pas à la formulation d´une philosophie première, mais d´une philosophie dernière», déclare Adorno. Dans un contexte déterminé à la fois par les camps d´extermination, la bombe atomique et la question de la «fin de la philosophie», Adorno voit dans une nouvelle approche métaphysique, dans la tentative pour penser ce qu´est devenu notre monde, une chance de sauver celui-ci. De là l´invitation à se mettre au travail «sans lampe en s´immergeant profondément dans l´obscurité». Sans lampe ? Entendons : à la lueur de la seule métaphysique devenue l´Aufklärung du «monde administré», face à l´alternative, catastrophe ou utopie.
Aussi loin de l´affirmation d´une résurrection de la métaphysique que du projet heideggerien de son dépassement, il importe à Adorno de tenter l´expérience d´une «minima metaphysica».